La base de l’armée : les droïdes de combat

Ce type de droïde est le plus courant et devait donc constituer la base de l’armée. Je m’orientais vers une base de guerrier nécron pour le réaliser, mais seuls les bras et les jambes conservèrent leur aspect initial. L’arme fut remplacée par un bolter, dont la dimension collait mieux au blaster des films (et qui simplifiait le QUASIWYG). Les jambes furent généralement repositionnées pour éviter la position « en train de faire caca » des nécrons plastiques. Le torse fut lourdement modifié : toute la face avant est coupée et creusée pour rendre la « marche » du corps des droïdes. Du greenstuff fut allègrement utilisé pour combler les trous et refaçonner un torse présentable. En réalité, la base de nécron ne sert alors que de support, et il convient de créer à moindre difficulté un rendu acceptable de la chose. De la même manière, la tête fut réalisée individuellement. Elle est faite d’un cône de greenstuff coupé en deux et monté sur de la tige plastique hexagonale. L’arrière de la tête est alors ajouté, puis découpé lorsque le green est sec.

Pour toutes ces pièces, j’ai décidé de ne pas réaliser un exemplaire unique moulé, car je n’avais pas tellement de figurines à faire, et que la réalisation du moule et des pièces auraient pris autant de temps.

Le backpack provient des guerriers de feu Tau et l’antenne est une épingle coupée à la pince.

Ci-dessous, un petit "pas à pas" de la mise en couleur. On constate qu'on peut quasiment négliger la phase d'éclaircissement (1 ou 2) car la battle damage rattrape la chose.

Les variantes : autres droïdes

L’armée Séparatiste comprend de nombreuses variantes de droïdes sur un modèle assez similaire.

Le plus connu est le Super Droïde de Combat. Ces figurines ont été réalisées sur une base de guerrier nécron. Toute la zone de torse+tête a été recouverte de green et mise en forme pour former la structure aisément identifiable de ce droïde. Cette forme caractéristique et le positionnement identifiable du bras portant l’arme de tir permettent de négliger certaines choses comme les jambes qui peuvent rester très basiques. La peinture a été une galère, car elle est en TMP, et l’exercice n’est pas évident. De plus, les socles s’intègrent un peu trop à la figurine.

Le STAP est une version montée du droïde standard. Le véhicule a été réalisé à partir d’une forme de carton (corps+marchepied), d’un backpack marines (guidon), d’un bolter plastique pour l’arme et d’une partie de lance-flamme GI pour le tuyau. La peinture éraflée était largement nécessaire sur cette figurine pour « meubler » les espaces vides. Qui a dit cache-misère ? Le droïde est peint en blanc pour se distinguer un peu du véhicule.

Le droïde magna est le moins connu de droïdes secondaires. Il s’agit des gardes du corps du général Grievous. Le challenge de ces figurines a été la réalisation des capes en greenstuff. Je les ai abondamment fariné pour éviter que les fines plaques ne collent avant de les mettre en place. Le visage a aussi été assez délicat, notamment la bouche. Après un essai avec un évent d’épée tronçonneuse, j’ai fait les suivants directement en green. J’ai un peu tergiversé sur le bâton électrique, mais j’ai finalement opté pour une mise en évidence en peinture, tant il est délicat de réaliser des éclairs d’énergie. La mise en peinture fait la part belle aux larges écaillures de peinture (genre attaquée à l'acide), et la cape rappelle la couleur des droïdes classiques. Les zones électriques du bâton furent traitées à coup de jus.

Le grand plaisir : les droidekas

Ces figurines furent les plus agréables à réaliser. Elles sont aussi très emblématiques de la puissance de l’armée, car elles seules parviennent à faire reculer des Jedi.

La base du corps est constituée d’une grosse boule de greenstuff coupée en deux, sur laquelle vient se coller un torse de servant de land raider. Le reste du corps est une bande de carte plastique courbée à la chaleur d’un sèche-cheveux. La tête a été épaissie au greenstuff pour donner du volume et permette d’intégrer deux antennes en épingle. Les bras sont un assemblage hétéroclite de lance-flamme GI, d’accessoires de roues orks, de profilé plastique et de tige plastique, de corde de guitare et bien sûr de fuseur Tau. Les jambes sont en carte plastique et green stuff car je n’ai rien trouvé de bien concordant dans la gamme GW. Ca a été la partie la plus galère à reproduire. En terme de peinture, il s’agit aussi de TMP, mais je pouvais jouer plus facilement sur les couleurs entre le corps et le reste des accessoires.

L’indispensable : les personnages

On aura beau dire, dans StarWars, ce qui est cool, c’est les personnages hyper bourrins. Je ne pouvais donc pas déroger à cette envie et me lançais dans la réalisation de certaines figures emblématiques de la saga.

Dark Maul utilise des jambes de GI et une tête de catachan, rasée et sur laquelle j’ai ajouté les « cornes » caractéristiques. Le torse est sculpté (urf, mes premiers plis et textiles sont pas terribles), ainsi que le double sabre laser. La peinture n’est pas évidente car il est habillé tout de noir. J’ai essayé d’équilibrer le rouge de la tête avec le rouge des sabres. La peinture des sabres n’est d’ailleurs pas triviale. Je suis parti sur une base de rouge sombre avec un violent éclaircissement de rose pour simuler sa lumière.

Le Général Grievous est également très reconnaissable. Basé sur un guerrier nécron, ses jambes ont été rallongées pour lui procurer une stature imposante. Quatre bras portant des sabres lasers suffisent à l’identifier. Son visage fut aussi sympa à faire, avec notamment les « ailettes » sur le côté. A l’inverse de Dark Maul, la peinture fait beaucoup appel au blanc. Bon, c’est pas évident non plus, quoi…

Les Neimodiens étaient le petit plus que je voulais absolument. Ces lâches et fourbes créatures n’ont rien à faire sur un champ de bataille, mais leur image est tellement liée à celle des Séparatistes que je n’ai pas pu résister. J’avais dans mes bitz l’éthéré Tau sur fauteuil, et je lui ai trouvé immédiatement un air de ressemblance avec Nute Gunray. Un peu de green plus tard, il était équipé du chapeau qui tue et son fauteuil recevait un appel holonet, certainement du vil Dark Sidious. Rune Haako fut nettement plus difficile à trouver, tellement les figurines en robe peu ornementée sont rares. Je l’ai finalement déniché dans les figurines des chroniques de la lune noire (un prêtre). J’ai surtout changé la tête, là-aussi munie du couvre-chef qui va bien. La peinture fut rapide et agréable. L’holonet est « rayé » comme dans les films, mais à cette échelle le rendu est très moyen…

L’essentiel : les tanks

Jouer à 40k sans tanks n’est pas évident. En plus, les Séparatistes sont assez bien fournis dans ce domaine. Par contre, scratcher leurs véhicules me paraissait vraiment difficile. Je me suis donc tourné vers les figurines de StarWars Miniatures, jeu pré peint de Wizard of the Coast. Achetés sur Ebay, je reçus les références que je souhaitais sans les avoir vu. Et il faut bien avouer que pas mal d’appropriation a été nécessaire.

Le droïde crabe fut le plus simple. Les pattes légèrement repositionnées et équipé d’un canon d’assaut, il peut passer en phase de peinture, et notamment de battle damage intensifs.

Le droïde araignée traqueur possédait des pattes en plastique mou, et elles n’étaient donc absolument pas droites. Après des essais à l’eau bouillante pour les redresser et figer (çà marche pas), je les ai remplacé par de la tige plastique du bon diamètre. Un canon laser jumelé de land raider remplace le rayon traqueur sans modifier trop la lecture de la figurine. La peinture TMP n’a pas été trop pénible, et l’utilisation intensive de lavis donne un aspect pas trop mauvais.

Le droïde Hailfire est assez connu aussi. La pièce de StarWars Miniature est pas mal, mais de nombreux jours doivent être bouchés au greenstuff. Un petit coup de peinture, et pouf.

Enfin, le tank droïde a été une pièce bien pénibles à faire : il était largement trop petit pour prétendre transporter n’importe quoi. Son corps faisait à peine 2 cm de large. Je l’ai donc scié dans le sens de la longueur, puis élargi. De nouvelles chenilles sont venues combler l’espace : il s’agit de courroies crantées de mécanique (renforcées au métal, elles ont été coupées à la scie à métaux). Le défaut est que, vu de face, on ne voit quasiment que de la chenille. Bref, pas totalement satisfait, quoi. La peinture a fait la part belle aux pigments, pour simuler la corrosion.

Les figurines pré peintes ont donc été une précieuse aide, mais ont dû être largement retravaillés.